Sacrée Pétanque « indo-méditerranéenne »

Sympathique passerelle du colonialisme à la réappropriation… Ou comment ébaucher l’échange culturel en pardonnant et améliorant… Il ne faut pas demander aux dirigeants des quelque cinquante clubs de pétanque qui éclairent de leurs jolis « tirs » l’ambiance de Pondichéry de qui ils tirent leur immodéré amour pour cette façon très méditerranéenne de jouer aux boules : la Pétanque. Mot venu de la traduction d’une cinglante tirade lancée en langue Provençale, dans le sud de la France à la Ciotat, entre Marseille et Toulon, voilà plus d’un siècle, à un sacré joueur aux jambes souffrantes ne pouvant supporter les fameux « trois pas » auxquels devait satisfaire le tireur de l’ancien jeu traditionnel : « Alors joue « leï pès tanqua ! ». Les pieds « tanqués » ! A peine ratatinée, l’expression a fait son chemin… Ici, en Inde du sud, au Tamil Nadu, certains savent que ça vient aussi du sud, celui de la France. De Provence peut-être, mais tout ça reste vague. Beaucoup aimeraient y venir pour parfaire l’échange. A nous, méditerranéens, d’ouvrir ici aussi les bras aux tant de jeunes qui jouent là-bas et aux artisans qui leurs fabriquent de propres « ronds » en osier…


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