* Prix, voir fiche technique
Randonnée d’une semaine à travers le maquis et les féeriques paysages de l’extrémité du Cap Corse surplombant la mer tyrrhénienne* et les îles toscanes. On va à la découverte du riche patrimoine architectural de cette région préservée, à l’écart des grands circuits touristiques.
* La mer Tyrrhénienne est une partie de la mer Méditerranée. Elle forme un triangle limité à l’ouest par la Corse et la Sardaigne, à l’est par la péninsule italienne et au sud par la Sicile.
Randonnée de village en village avec guide local
Découverte de la faune, flore et patrimoine bâti
Paysages remarquables de mer et montagne
Hébergement en hôtels et chambres d’hôtes de charme
Pension complète et découverte de la gastronomie locale
Cette randonnée de difficulté moyenne, (6h à 8h) de marche par jour dans le Cap Corse, guidée par une accompagnatrice de moyenne montagne vivant dans le Cap Corse, permet de relier à pied les pittoresques villages côtiers du nord du Cap en empruntant sentiers du littoral et anciens chemins muletiers.
On dort dans des gîtes, chambres d’hôtes ou petit hôtels confortables, avec une halte chez un ou deux producteurs locaux.
Départ de l’antique petit port de Macinaghju pour rejoindre la grande plage de sable clair de Barcaghju cernée de dunes magnifiques, la pointe la plus septentrionale de l’île.
Le chemin continue vers Ersa puis Centuri, village de pêcheurs de langoustes depuis des siècles, où l’on admire de très belles bergeries et quelques maisons d’américains*.
La descente vers la côte ouest permet de découvrir le pittoresque village de Morsiglia situé dans un site exceptionnel avec ses paysages de vignes, ses palais à l’italienne et ses tours carrées.
On redescend vers Barrettali, très beau et attachant village, accroché à la montagne avec ses cultures en espaliers, réputé pour ses plantations de cédrats, paysage parsemé de chapelles et de dômes de tombeaux ressemblant à des petits palais orientaux.
La dernière étape, la plus longue relie les deux rives du Cap de Barrettali à Pietracorbara par le Chemin de Lumière*. Le chemin s’élève entre ciel et maquis. On découvre le site mégalithique de Pinzu a Verghjine qui offre au marcheur curieux des sculptures naturelles fantastiques.
L’arrivée à Pietracorbara permet d’apercevoir au loin sa belle plage de sable fin et d’admirer ses charmants hameaux au patrimoine remarquable (chapelles baroques, fontaines, moulins et ponts) mises en valeur par les formidables associations locales.
* Les maisons d’américains ont été construites par des cap corsins ayant fait fortune en Amérique. Elles datent du 19e siècle bien que le phénomène d’émigration ait débuté au 16e siècle. Jusqu’au 18e siècle, les Cap corsins émigrent au Mexique, en Bolivie, au Pérou, au Panama, en fonction des richesses des pays. A la fin du 18e siècle, il y a des départs pour les îles de Trinidad, Porto-Rico, Haïti ou le Vénézuéla. Au 19e siècle les migrants font fortune dans l’agriculture, avec les plantations de café, d’hévéas. Ces Maisons d’Américains qui ressemblent parfois à des palais, sont souvent accompagnées de somptueux jardins, avec des terrasses, des essences exotiques (araucarias), des bassins et des statues.
* Les tours du littoral capcorsin marquent ici le paysage. Des trente sentinelles de schiste construites le long des 92 km de côte, quinze subsistent. Ces ouvrages défensifs formaient, autrefois, un véritable réseau de communication stratégique. En cas d’approche d’un navire suspect, on allumait un feu. Ce signal était répercuté de tour en tour d’hommes en armes payés par chaque communauté villageoise.
* Chemin de Lumière baptisé ainsi car le chemin suit la course du soleil reliant le soleil levant sur la côte est au soleil couchant sur la côte ouest.
Ce séjour d’immersion totale dans la nature et les villages corses, a pour ambition de vous ressourcer en laissant de côté la voiture. Les trajets se font le plus possible à pied (sauf exception).
Le parcours de la randonnée emprunte d’anciens sentiers muletiers réhabilités par deux associations locales, Da Mare a Monte à Barrettali et Chemin de Lumière à Pietracorbara.
Le but est de donner une nouvelle vie à ces villages très isolés du Cap Corse qui étaient autrefois reliés par de nombreux sentiers empruntés par les paysans avec leurs les ânes et leurs mules et qui servaient à relier les differentes vallées où étaient installés les villages et leurs cultures. Le Cap Corse comparé à un « grand jardin odorant » au XIXème siècle connaissait un véritable âge d’or. Cette terre de beauté et de tradition, victime de la modernité au XXème, retrouve aujourd’hui une véritable rinascita (renaissance) grâce à l’imagination et la determination de ses habitants.
Transfert de l’aéroport de Bastia ou du port pour vous emmener au point de départ de la randonnée à Macinaghju (1h).
Randonnée de mise en jambe l’après midi (4h) pour découvrir le village de Rogliano dont les neuf hameaux s’étagent du bord de mer jusqu’à 250m au dessus de la baie de Macinaghju. On serpente autour du village qui recèle quelques trésors: églises baroques, chapelles, château en ruine, tours génoises avec vue panoramique sur les iles d’Elbe et de Capraia et les vignobles.
Nuit en chambres d’ hôtes.
13km, D+350m
On emprunte le sentier des douaniers qui part de la plage pour rejoindre la belle plage de sable de Tamarone. C’est le bout du monde, le dernier bastion avant l’infini du large. On arrive à la plage de Barcaghju ornée de dunes magnifiques. Le conservatoire du littoral a mis ici un programme de lutte contre la disparition des espèces végétales qui fixent les dunes, comme l’oyat et le liseron des sables.
Nuit dans un hôtel sur le port de Barcaghju.
Dîner dans une paillotte au bord de la plage.
10km, D+300
Le chemin des douaniers nous mène vers le point le plus septentrional de l’île, l’îlot de la Giralia avec sa tour et son sémaphore jusqu’au hameau de pêcheurs de Tollare, marine de Ersa où l’on peut remarquer les maisons aux rez de chaussés voutés qui étaient les anciens magazini*.
Un agréable chemin nous fait découvrir les charmants hameaux du village, jusqu’à Rota, Poghu et Boticella.
Nuit à l’hôtel
*Les magazini servaient d’entrepôt pour les denrées qui étaient envoyées sur le continent italien.
8 km, D+250m
Le chemin très haut surplombe la mer et redescend doucement vers la côte occidentale du Cap.
On passe par le Moulin Mattei avec une vue plongeante sur le port de Centuri. Visite du hameau de Cannelle avec sa fontaine et ses belles bergeries en pierre face à la mer
Le chemin atteint enfin le village de Morsiglia célèbre pour son vin muscat et ses cultures de cédratiers. Son paysage est caractéristique avec ses tours carrées* et ses belles demeures d’américains comme le Palazzu Ghielfucci avec son jardin à l’italienne.
* Entre le XVe et le XVIe siècle, la richesse des principales familles favorise l’édification de plusieurs tours carrées, à la fois demeures seigneuriales et maisons fortes, destinées à la protection des habitants contre les incursions des pirates barbaresques.
Nuit en chambre d’hôtes dans un hameau de Centuri.
10 km, D+700m
Ascension vers la Tour de Sénèque* qui du haut de ses 564 m surplombe les deux mers ligurienne et tyrrhénienne.
* La légende veut que le philosophe romain ait passé une partie de son exil à cet emplacement, la tour actuelle étant d’époque médiévale.
Nuit en maison d’hôtes
Jour 6
10km, D+650m
Descente dans le maquis sur des sentiers surplombant la mer jusqu’au au village de Barrettali situé au centre d’un cirque de montagne dominé par le majestueux Pic du Pinzalone (1160m). Ici la culture et le commerce du cédrat* ont fait la fortune de la commune jusqu’au début du XXe. On admire les terrasses plantées d’arbres et les jardins descendant en escalier vers le petit port de Giottani, sauvage marine cernée par les falaises et seul abri côtier entre Saint-Florent et Centuri.
Visite de la plantation de cédrats de la famille Calizi.
Descente vers la sauvage marine de Giottani encerclée de falaises.
Nuit à l’hôtel.
* Les cédrats ont fait la fortune du Cap Corse (Alimea en corse). Ancêtre du citron, le cédrat est un gros fruit ovale et bosselé. Son zeste confit est utilisé en pâtisserie et en confiserie. Originaire d’Inde, on dit de lui qu’il serait le fruit défendu du jardin d’Eden.
15 km, D+700m
Départ tôt pour cette dernière journée de marche qui est la plus longue.
Transfert en voiture jusqu’au hameau A Chiesa devant l’église Saint Pantaléon. On longe les mausolées des riches familles barretalaises jusqu’au hameau de Petricaghu où l’on découvre la chapelle baroque Saint Jean Baptiste.
Ascension de plus de 3km par une longue piste escarpée à travers des paysages de Méditerranée, des paysages grecs avec en arrière plan des à pics face à un horizon immense pour atteindre le fabuleux site mégalithique Pinzu a Verghjine traduit Pic à vierge(s). Le site christianisé (pic de la vierge) est un ancien lieu de culte païen sur lequel on se demande si des jeunes filles vierges n’étaient pas sacrifiées…
On quitte la piste pour prendre le sentier bordé de bruyères jalonné de thym et d’immortelles qui serpente au milieu de rochers aux formes d’animaux fantastiques jusqu’au sommet, au pied de l’Alticcione. Ce lieu appelé Sellole marque la frontière entre l’Ouest et l’Est du Cap. On y découvre le versant Est avec ses quatre vallées, Sisco, Pietracobara, Cagnano et Luri, véritable photo aérienne qui permet d’embrasser le Cap Corse jusqu’à Centuri et les iles Finocchiarole.
On parcourt l’alta strada (route haute) avant d’emprunter le chemin qui redescend vers le hameau historique de Lapedina, premier hameau de Pietracorbara en passant par un lieu étonnant U Frate (le moine), espèce d’ensemble minéral dominé par une curieuse forme de pierre qui évoque la forme d’un moine. On admire en arrivant la chapelle Saint-Pancrace magnifiquement restaurée par le Lapedinacci (les habitants du hameau).
Transfert en voiture de Lapedina à Ampuglia pour un bain sur la belle plage de sable de Pietracorbara avant le retour sur Bastia (ville, port ou aéroport).
Hébergement en chambres doubles avec salle de bain privée .
Chambres d’hôtes à Maccinaggio, Centuri et Pino et hôtels confortables à Barcaggio, Ersa et Barrettali.
Repas du soir en table d’hôtes ou dans des restaurants locaux.
Pique-niques à base de produits locaux pour le midi en randonnée.
Toutes les semaines sauf juillet et août (variante en fonction des hébergements ouverts en hiver).
Les premiers inscrits déterminent les dates.
Le premier jour, les participants laissent dans un sac de voyage les affaires dont ils n’auront pas besoin pour le séjour. Ils récupèrent ce sac l’après-midi du dernier jour.
Pendant le séjour, chaque participant porte dans son sac à dos les affaires dont il a besoin pour la journée et le soir. L’hébergement s’effectuant en chambres d’hôtes, gîtes ou hôtels, les affaires nécessaires pour la soirée sont limitées à une tenue de rechange (collant, haut à manches longues) et une trousse de toilette minimaliste.
Les affaires de la journée comprennent, par personne :
– 1 sac à dos 40 litres et de bonnes chaussures de randonnée,
– 1 gourde ou un camelback de 2 litres pour l’eau,
– 1 petite pharmacie comprenant vos médicaments habituels, de l’antiseptique, des sparadraps et pansements,
– Des vêtements pour la marche : 1 pull à manches longues, 1 coupe-vent imperméable, 1 pantalon, 1 short, 3 paires de chaussettes de randonnée,
– Des lunettes de soleil, une casquette et de la crème solaire.
Le prix est un prix par personne sur la base d’un groupe de 6 personnes.
L’Hébergement se fait en chambre double, sur la base d’une double occupation avec un supplément pour les personnes seules souhaitant une chambre individuelle.
Une assurance assistance – rapatriement.
Le transport depuis le port ou l’aéroport de Bastia jusqu’à Maccinagio et de Pietracorbara à Bastia A/R.
Tous les hébergements en chambres d’hôtes ou à l’hôtel.
Tous les repas et pique-niques du midi sauf dîner le premier jour à Maccinagggio.
L’encadrement par un accompagnateur de moyenne montagne.
Le transport des affaires un jour sur deux.
2,5% € pour le fond de développement.
L’assurance annulation : 3,7%.
L’adhésion à l’association Katamkera (20€).
Les boissons et rafraichissements.
Possibilité de prolonger le séjour ou de le modifier.
Nous consulter.
Cliquer sur une photo
33. Bordeaux
Du 1er au 8 mai 2019
Découverte du cap corse en itinérance, accompagnée par une jeune guide, Eve, qui nous a passionné par ses connaissances du pays, de la flore, de l’histoire Corse à travers les hameaux traversés , les chemins parcourus.
Nous avons été de découverte en découverte. Bienveillante et toujours de bonne humeur, souriante, elle nous a permis de passer une semaine inoubliable.
La nature est belle, nous sommes allées de surprise en surprise.
Les hébergements étaient particulièrement bien choisis. Les personnes rencontrées étaient fiers de vivre en Corse, attachées à leur région et leur histoire. Nous avons découvert des produits locaux, dont la culture du cédrat, les vins corse ! et bien sur la charcuterie.
L’organisation parfaite nous a permis de passer une semaine en toute tranquillité.
Merci à Véronique et à Eve pour leur gentillesse et la qualité de leur prestations. Ce fut pour nous un voyage hors du commun, simple, authentique et riche.